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Comprendre la théorie polyvagale

Dans l’article précédent, j’expliquais que les jugements, les critiques et les reproches favorisent une réponse défensive. Cette vidéo permet de comprendre que cette réponse est physiologique avant d’être psychologique. Elle a pour objectif notre survie ! Notre système nerveux autonome (SNA) évalue en permanence le niveau de sécurité et d’insécurité autour de nous et en nous. S’il estime qu’il y a danger, il active ses stratégies défensives.  

La sécurité psychologique en entreprise

Amy Edmondson souligne que la sécurité psychologique est un élément clé de la productivité en entreprise. De son côté, Patrick Lencioni identifie le manque de confiance comme la première dysfonction des équipes, celle qui va entrainer les autres. Cela ne parle pas prioritairement du milieu professionnel mais de notre fonctionnement le plus basique : en cas d’insécurité trop importante, notre corps nous prépare à l’action, nos émotions se manifestent. Nous sommes alors dans l’activation sympathique et les réponses de fuite ou combat.

Si apaiser les manifestations émotionnelles permet un retour au calme, il est essentiel d’en examiner la nature. Ce calme résulte-t-il d’un sentiment de sécurité véritable et d’une relation restaurée (parasympathique vagal ventral), ou bien traduit-il une forme de désensibilisation et de désengagement (parasympathique vagal dorsal) ?

Voici quelques points clés abordés dans cette vidéo :

  • La dérégulation de notre système nerveux peut impacter nos comportements.
  • Notre SNA détecte en permanence si nous sommes en sécurité ou en danger pour garantir notre survie
  • 3 états
    • vagal ventral (parasympathique) : sécurité et connexion
    • sympathique : réponses défensives combat, fuite
    • vagal dorsale (parasympathique) : inhibition, immobilisation
  • Le niveau de réactivité dépend de notre histoire
  • Certaines réponses qui espère le soulagement sont délétères
  • Le trauma est une expérience et non un événement.
  • Lorsque le besoin de protection remplace le besoin de connexion (suite à un trauma), nous sommes en mode survie, nos expériences passées perturbent nos réponses au présent.
  • Notre SNA peut être réentraîner pour fournir des réponses adaptées à la situation.
  • Les SNA interagissent entre eux. Cela peut créer de la dérégulation mais surtout, cela peut être mis à profit pour la corégulation.
  • L’autorégulation peut également être un moyen de réguler son SNA, diverses techniques y contribuent.
  • La flexibilité dans le passage d’un état à un autre et la combinaison des états nous permet un fonctionnement adapté

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